vendredi 18 décembre 2009

Bruce Chatwin 2 (Bolivie, Juin 2009)

Ma seconde rencontre avec Bruce Chatwin, je la fis dans les pages littéraires du "Correo del sur", organe de presse de Sucre (Bolivie) sous la forme d'une immense photo qui couvrait toute la hauteur du tabloïde sur une demi-page en largeur.
Image apparemment très connue de l'auteur, mais que, pour ma part, je n'avais jamais vue...
Le journaliste "profitait" de Chatwin, pour évoquer une écrivaine Bolivienne (éternel nationalisme Sud-Américain....) qui, dans un ouvrage, traitait plus ou moins de SA Patagonie, sans imiter Chatwin pour autant, paraît-il, et dont j'ai oublié le nom....
J'aime ce beau noir et blanc, et cet air de Che Guevara du voyage, qu'il donne à l'auteur d'une '"Anatomie de l'errance".

Mais au delà de l'icône, j'aime ces yeux qui semblent se perdre sur des horizons invisibles au commun des mortels....
En aurais-je rencontré de ces voyageurs!!, Au fond d'un bar où l'on entendait toutes les langues, et dont le regard, soudain, paraissait s'éteindre....
Fixant un ciel qui s'obscurcissait, où les étoiles s'allumaient une à une, et semblant attendre que LA LEUR scintille.....
Auront-ils, eux aussi, eût à répondre à la sempiternelle question: Voyage-fuite, ou Voyage-quête?
À n'en pas douter, ils auront répondu, comme je l'ai fait longtemps, et pour rester fréquentable, par la dernière hypothèse....
Oh!, j'ai trouvé, bien sûr...., et tout ce que je cherchais.
J'ai trouvé la puissance des océans, trouvé des plaines immenses sous de beaux ciels de pluie, trouvé des eaux turquoises où se reflétaient, des palmiers ondulents, des glaciers magnifiques, trouvé des déserts impitoyables et des selvas profondes, trouvé des arbres majestueux et des cataractes où flottaient des arcs en ciel, trouvé des sommets enneigés qui se dressaient dans un cobalt pur, tels des diamants, rencontré des hommes, aussi, chevauchant libres dans des espaces sans fin, et d'autres pleurant au pied d'un distributeur de billets qui leur avait refusé dix Reais, rencontré des bonheurs, rencontré des misères, rencontrés, enfin, une main caressante et un regard épris...mais je fuyais, et je fuis encore.
Je fuis l'ennui
Je fuis la nuit,
Les aubes grises
Où rien ne luit.
Et je suis
Comme on peut être
Je suis
Comme on peut suivre
Une étoile qui,
Voyageant au même rythme
Que moi,
Toujours se dérobe
Comme pour me rappeler
Que ce qui tue
N'est pas la mort
Mais l'immobilité.



Mi segundo encuentro con Bruce Chatwin, lo tuvo en las páginas literarias del diario "Correo del Sur" de Sucre (Bolivia) en la forma de un enorme cuadro que cubría toda la altura del tabloide más de media página anchura.
Imagen aparentemente bien conocida, pero por mi parte, nunca lo había visto ...
El periodista "aprovechaba" de Chatwin, para evocar una escritora boliviana (Eternal nacionalismo sur americano) que, en un libro, trataba más o menos de SU Patagonia , sin imitar Chatwin sin embargo y de quien me olvidé el nombre ....
Me encanta este hermoso blanco y negro, y el parecido de Che guevara del viaje, que da al autor de "Anatomía del vagabundeo".
Pero más allá del icono, me encantan esos ojos que parecen perderse en horizontes, invisibles al común de los mortales ....
Cuanto hé encontrado de estos viajeros!, al fondo de un bar donde se escuchaban todos los idiomas, y cuyos ojos parecían de pronto apagarse ....
Fijando la mirada a un cielo que se oscurecia poco a poo y donde las estrellas se encendían una a una, y al parecer esperando que titila LA SUYA .....
Será que ellos también tuvieron que responder a la eterna pregunta: Viaje- búsqueda o un viaje-huida?
Sin duda alguna, han respondido, como lo he hecho durante mucho tiempo y para quedarme recmendable, cón el último evento ....
¡Oh, me encontré, obvio! y todo lo que buscaba.
Encontré la potencia de los oceanos,encontré amplias llanuras abajo hermosos cielos de lluvia, encontré aguas color turquesa donde se reflejaban, palmeras ondulentes, glaciares hermosos, encontré desiertos sin piedad y selvas profundas, encontré arboles majestuosos y cataratas donde ondeaban arcos iris, encontré picos nevados enderezados en un puro azul , como diamantes, me reuni con hombres, también, cabalgando en espacios sin limites, y otros llorando al pie de un cajero automaticó que le había negado diez reales, me reuni con alegrías, me reuni con miserias, me reuni, por fin con una mano acariciando y una mirada enamorada ... pero huya, y todavía huyo.
Huyo el aburrimiento
Huyo la noche
Las albas grises
Donde no relumbra nada.
Y yo soy
Como se puede ser
Yo sigo
Como se puede seguir
Una estrella que,
Viajando a la misma velocidad
que yo
Siempre se esquiva
Como para recordarme que
Lo que mata
No es la muerte
Sino la inmovilidad.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Merci jean Yves pour ce superbe texte. Il est toujours aussi agréable de te lire...que de choses vraies et tellement bien écrites!
Bonne route toujours.
laurence (depuis le canada)

jean yves a dit…

Merci Lolo, je trouve ton commentaire, bien tard, Blogspot ne m'ayant pas prévenu (comme il le devrait...) et il me fait bien plaisir!!!
Bises à vous deux